jeudi 23 janvier 2014

Punta Arenas, le 23 janvier

Nous sommes au cœur de l’été austral, et par une belle journée ensoleillé la faune locale s’habille comme lors d’une belle journée de novembre, pas surprenant nous sommes à la porte de l’Antarctique à environ 1000 km d’ici, d’ailleurs plus de 62% du territoire chilien est en Antarctique.
Au premier coup d’œil on voit bien que cette ville fut jadis prospère et qu’elle est encore bien portante. Au début ce sont tous les navires contournant le Cap Horn qui s’y arrêtaient, puis ce sont les moutons qui ont assurés sa prospérité, les touristes et le pétrole sont les éléments du dernier boum économique.
La ville fondée en 1848 comprend 25% de sa population d’origine croate. Parmi les visiteurs du passé, le Dr. Baptiste Charcot à bord du «Pourquoi pas».
Après une visite de la place centrale, on se rend au cimetière ou repose entre autres  Mme Sara Braun dans son dernier palace, on visite ensuite sa résidence antérieure bâtie en 1895. À regarder la maison et le portrait de la veuve de M. Jose Nogueira, elle devait être des plus populaires. Sa voisine, la veuve du roi de la Patagonie, Don Jose Merendez  devait elle  aussi faire partie de la belle société australe.
Le premier touriste européen en 1520 s’appelait Magellan, suivi entre autres de Francis Drake en 1578. Si c’est deux-là ont fait le tour du Cap, beaucoup de navires ont fait naufrage dans le détroit de Magellan. Dans deux jours on connaîtra notre sort.

Françoise trouve dans le Musée maritime, tout l’équipement requis pour une petite plongée mais elle craint la température de l’eau qui convient plus aux pingouins.

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