mardi 14 janvier 2014

Valparaiso, le 14 janvier

À Valparaiso on n'a pas besoin d'auto

Ville portuaire de 350,000 habitants, à 120 km de Santiago, cette ville est bordée en bord de mer par un port, le deuxième en importance du Chili, qui était avant l’ouverture du canal de Panama le plus grand d’Amérique du Sud. Puis deux ou trois rues qui rappellent le quartier des affaires du vieux Montréal. Ensuite on entre dans les collines, qu’on peut rejoindre par des petites rues escarpées, des escaliers ou des funiculaires (13 en tout) aussi rassurants que celui de Québec!  Trois choses caractérisent les rues de cette ville patrimoine mondial de l’Unesco: les graffitis omniprésents, les fresques murales et les chiens de rue qui pullulent ici.
Les couleurs vives des maisons, souvent repeintes par des dons de l’Unesco rendraient la ville jolie sans ces ignobles graffitis. La mode de ces graffitis viendrait du temps de Pinochet, ils étaient le seul mode d’expression de la presse libre, les journaux étant tous contrôlés par la junte et la famille Edwards.
On prendra premièrement le funiculaire Reine Victoria et ensuite celui appelé El Peral, tous deux d’un dénivelé d’environ 45 mètres. Ils fonctionnent par poids et contrepoids, un monte et l’autre descend, parfois ils arrêtent en chemin, idée de faire peur ou tombent (rarement, comme les tsunamis).  Comme ils datent de 1902, ils doivent être résistants. Toutes les constructions sont d’ailleurs prévues pour résister à la plus part des terremotos et ceux de plus de 7,5 sont rares.


Dans les collines on passera devant une belle église luthérienne, toute verte,  et une petite  église anglicane qui se voulait discrète, les papistes n’aimant pas la compétition; mais le Chili est terre d’immigration dont beaucoup d’Allemands et Anglais. On trouve aussi notre hôtel pour le prochain voyage ici, après le gros lot, le Palacio Astureco.
Dans le quartier des affaires, près du port, on verra la bolsa de valores, la statue de l’injustice, le quartier général de l’armada chilienne et un monument en l’honneur d’Arturo Pratt, héros de la guerre du Pacifique en 1873 entre le Chili, le Pérou et la Bolivie.


Petit dictionnaire chilien-québécois.
Pinquinosn = carrés rouges                     Haiti = avec jambes,
Carabineros = police                                 Segnor 30% = monsieur 3%.
Edwards = Desmarais                              Saieh Alvara = Péladea

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