jeudi 16 janvier 2014

Valparaiso, le 16 janvier

Toute la journée on cherche le port d’où notre navire de croisière doit partir samedi, on est probablement à moins de 15 minutes de marche mais il semble y avoir une confusion bien organisée sur l’endroit où on doit se rendre pour l’embarquement, si on ne trouve pas, on revient chez nous. Nous avons au moins un indice, il devrait être près de la mer.
On se brûle le cœur pour aller visiter le «Museo a ciero abierto» juste d’autres graffitis et fresques murales.
En dinant on voit des peintres essayer de couvrir de peinture les nombreux graffitis sur les murs, c’est comme essayer de vider l’océan dans le trou que l’on creuse sur la plage. Comme ouvrage mal fait, on peut difficilement trouver pire, faudrait pas que le beau-frère de Françoise vienne inspecter ça.

Ici il y a trois cimetières adjacents l’un l’autre, dans le premier on se recueille sur la dépouille de Victor Beaudoin décédé le 27 février 1895, il faisait partie de la Société Française de secours mutuel. 
Dans le second, qui s’appelle «Cimetière des dissidents» la grande majorité des pierres tombales sont en anglais ou allemands, officiellement ce lieu n’existe pas. Aurons-nous un jour au Québec des cimetières inexistants pour ceux qui s’opposent à la charte de la laïcité.

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