mercredi 21 février 2018

Concordia, le 21 février


Si tu savais comme on s’ennuie à     Salto Grande, tu m’écrirais bien plus souvent     au nord de l’Argentine.

Le complexe hydroélectrique de Salto Grande se situe à 18 km de la ville de Concordia et à 13 km de celle de Salto du coté uruguayen. On s’y rend en collectivo qui nous dépose à quelques centaines de mètres du musée qui nous accueille avec la présentation d’un documentaire et un tour de bus sur les hauteurs du barrage.

C’est une commission Technique Mixte qui administre les aspects techniques et administratifs. La production d’énergie électrique repartie également entre les deux pays couvre 50% de la demande uruguayenne et 7% de celle de l’Argentine.

C’est le 30 décembre 1946 que l’accord sur le harnachement du rio Uruguay fut signé mais la construction ne débuta que le 1 avril 1974 avec 4500 travailleurs de façon ininterrompue. La première des 14 turbines entra en service en 1979 et la dernière en 1983. Le sommet du barrage est le seul lien ferroviaire entre les deux pays et date du 25 aout 1982.

Tout l’équipement technique provient de l’ex-URSS. N’allez pas penser que les Russes voulaient influencer la politique intérieure de ces deux pays, jamais ils ne feraient ça. Du coté américain c’est moins clair.
Le Lago Salto Grande créé pour alimenter l’ouvrage prend sa source au Brésil et comme tout ouvrage de ce genre fut au début une source de désordre économique et social.

On revient grâce à la gentillesse d’une famille type d’argentine d’origine mixte germano-italienne.

Après la visite petite baignade 

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