vendredi 2 février 2018

Îles du salut, Guyane Française, le 2 février


Après des mois de voyage dans des conditions inhumaines nous apercevons enfin trois petites îles au large. Condamné à sept ans pour une récidive de petits larcins nous pourrons quitter l’endroit dans 14 ans, après les années de travaux forcés comme prisonniers suivi de 7 ans de résidence obligatoire.

Nous débarquons donc sur l’île royale qui est le centre d’accueil et l’endroit de résidence de la majorité des prisonniers. Ceux qui n’écoutent pas iront en réclusion sur l’île Saint-Joseph ou, est-ce possible, les conditions de vie sont encore pires. Une poignée de prisonnier politique seront isolés sur l’île du diable.


Au bagne de Cayenne nous pouvons profiter d’une petite église et d’un hôpital, sans les moustiques et les fièvres tropicales ce serait presque paradisiaque. Svp envoyez nous un petit supplément qui nous permettra de survivre un temps et d’être parme le 1 % qui reverra un jour les siens. Envoyez-les à un gardien honnête, qui ne prendra que 25% pour nous le transmettre. Nous ne pouvons vous donner des nouvelles du capitaine Albert Dreyfus, qui réside sur l’île du Diable. Et croyez que ce récit est aussi véridique que celui d’Henri Charrière, alias Papillon.

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